Date de publication : 27/03/2022
De plus en plus de compléments et soi-disant boosters font leur apparition chaque année sur le marché du sport et de la santé, dont la composition et les effets de ces derniers pourraient en effrayer plus d’un. Depuis de nombreuses décennies, pour s’assurer de l’équité entre chaque athlète ainsi que la préservation de leur santé, de nombreuses substances sont interdites lors de la pratique du sport à haut niveau. Ces interdictions sont régies par l’Agence Mondiale Anti-Dopage (AMA) et sont mises à jour chaque année.
Les athlètes sont conseillés d’avoir une alimentation « traditionnelle » (sans compléments) pour ne pas risquer de test positif. Par ailleurs, beaucoup d’aliments contiennent de nombreuses substances ayant des effets bénéfiques pour la santé et la performance sportive au même titre que les compléments. Cependant, certains de ces aliments devraient être consommés en très grande quantité pour avoir des effets similaires et cela viendrait avec de nombreux désavantages comme une augmentation de l’apport énergétique, pouvant être problématique dans certains sports.
De plus, de nombreux compléments comportent peu ou aucun risque pour les athlètes et peuvent même améliorer leur bien-être, leur santé, ainsi que leurs performances tout en respectant les règles mises en place par l’AMA. Par exemple, certains compléments ont pour but de contrer une carence potentielle ou mesurée car nous savons que les athlètes, dus à leurs entrainements intensifs, peuvent être sujets à l’augmentation des risques d’infection ou bien déficience en certains nutriments.
Cependant, il faut garder à l’esprit que les compléments ne sont pas des pilules miracles qui permettent de manger tout et n’importe quoi et avoir les résultats attendus. Ils doivent faire partie d’un plan bien construit, équilibrant aliments et compléments pour atteindre les objectifs visés. Ils devraient être utilisés lorsqu’il est impossible d’avoir recours à des aliments traditionnels (ex : pendant une course, il est préférable d’ingérer un gel énergétique plutôt que de manger des pates), lorsque l’athlète ne peut pas manger un aliment contenant les nutriments nécessaires (dû à une intolérance, une allergie, un régime spécial …), lorsqu’une carence a clairement été identifiée (fer, vitamine D, vitamine C …), lorsque l’hygiène alimentaire est douteuse, ou lorsqu’un réel bénéfice d’une substance sans risque peut aider la performance (caféine, nitrate…).
Pour conclure, il ne faut pas renier complètement les compléments ou bien de baser son alimentation entièrement autour de ces derniers. Il faut avant tout évaluer les besoins et prendre en compte toutes les possibilités avant la prise de n’importe quel produit sportif. Cela permettra d’avoir une relation plus saine avec la nourriture, ainsi qu’une meilleure compréhension des pratiques alimentaires.
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